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Comble de joie (musique Quantic time is the ennemy)

​La fantaisie émane du chaos de nos êtres moribonds. Elle sème le désordre en une esclaffe. Au détriment de la lourdeur elle s’envole légère et amène à la rigolade. La fantaisie est une naissance. Un paysage neuf. Elle est l’huile au-dessus de l’eau, l’eau qui coupe le vin. Elle apparaît troublante et euphorique, ultra lucide. Elle touche au cœur les hommes et les femmes. Elle éduque les marmots et les marmottes. En rien elle n’édulcore les relations. Elle adoucit les rustres et égaie les Pierre précieux. Elle entraîne spontanément dans sa danse tout ce beau monde en une farandole sans interprétation. La fantaisie comble de joie ce monde si triste si rose sinistre. La fantaisie comble de joie ce monde si triste si rose sinistre.

Refrain
Angoisse mentale cérébrale analytique métaphysique 
Angoisse physique 
Angoisse instinctive 
Angoisse mécanique 
Angoisse émotionnelle physiologique 
Angoisse énergétique 
Angoisse sentimentale 
Angoisse relationnelle 
Angoisse pulsionnelle 
Angoisse vitale
Quantic-Time is the enemy

Sur la corde ( musique Quantic shuffle them shoes)

​Je fume et j’assume 
Au-dessus de moi l’enclume 
La guillotine saillante s’élance 
Je tire sur la corde raide 
Je pompe 
Et si je me trompe 
Ma pratique déviante 
Je plaide coupable et je m’en balance 
au bout de la corde 
Je danse 
Je suis en transe
Et je balance 
Je coupe des têtes 
Je tire des taffes
Mérite des baffes
Quand je sors du taf
Je tire et je taxe
Je paie ma taxe 
De fait
Je fume et j’assume 
Laissez-moi ma brune
Dépenser ma thune
Y laisser des plumes
En brûlant le goudron 
En fumant le gazon
Au-dessus de moi l’enclume
La guillotine fumante s’élance 
Je tire sur la corde raide 
Je pompe
Quantic shuffle them shoes

Partie de pêche

​Un ciel plombant
Une vague 
Un océan 
Un asticot 
Dans l’infiniment grand 

Je balance 
J’agite mes bras 
Des moulinets dans le vent

Le mal de mer
Pour les murènes 
Pour les sirènes

Le mal de vivre 
Pour les méduses 
Pour les vouivres

Ici-bas en ce matin du monde 
Je rencontre 
Des coquillages malins 
Des oursins plein les mains que je remonte

Un poisson perdu Pendouille au bout de la ligne 
Je m’interroge :
« Suis je digne de continuer ainsi au gré des marées 
et des prédateurs nés? »

Un pêcheur au bout de sa ligne 
Arrivé à l’aube 
Disparu au crépuscule 
Dissipé par la nuit 
Évanoui dans l’obscurité 
Ayant entrepris une 
Plongée abyssale 
Hyperlucide
Dans le liquide 
Intersidéral

Viens (Pablo Moses Dub Cyan't pon mi)

Viens ​viens viens
Prends-moi la main 
Viens viens
Prends-moi la main
La vie nous tend ses bras !

Crions
Chantons 
Dansons
Lançons des jurons

Marchons rions
Tourbillonnons
Sur l’eau faisons
De tous petits ronds

Viens viens viens
Prends moi la main 
Viens viens
Prends-moi la main
La vie nous tend ses bras !

Partons traînons 
A petits bons
Grandissons
Rapetissons

Viens viens viens 
Donne-moi la main 
Viens viens 
Donne-moi la main 
La vie nous tend ses bras !

Souvenons-nous
De tout
De ce qui nous lie
Surtout

Viens viens viens 
Donne-moi la main 
Viens viens 
Donne-moi la main 
La vie nous tend ses bras !

(A qui s’adresse l’auteur ? A sa dulcinée ? A sa fille, a son bébé poupon) à toutes à la fois
Pablo Moses
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