Petit Jack

Petit Jack
A le souffle coupé
Les poings ensanglantés
A force d’avoir trop frappé
Sur la porte des WC
A tous les petits Jack
Les petits Daniel
Qui ne veulent pas finir comme leurs paternels
Qui ont des doutes
Qui se posent des questions
Qui ont le courage d’affronter leur situation
« Tu finiras comme ton père «
Tourne en boucle depuis l’enfance
Comme un sortilège qui le hante depuis sa naissance
A tous les petits Jack
Les petits Daniel
Qui se battent pour ne pas finir comme leurs paternels
Qui veulent échapper au chaudron de Gargamel
Qui défoncent des portes plutôt que les sourires arc en ciel
Des petites sœurs des petits frères
Terrorisés par l’ogre qui habite la tanière
Petit Jack a pris la plume pour exprimer ce qu’il ressent
Pour expliquer à sa mère ses traumatismes d’enfant
Pour pardonner son père en prise avec la maladie qui coule dans son sang
Pour s’apercevoir qu’une autre destinée est possible
Celle de prendre soin où comprendre devient accessible
Petit Jack a pris la plume pour se soulager en partie
De ses angoisses terreurs nocturnes il a écrit
Il a crié à son père toute sa rage tout son courage
Qu’il n’abandonnera pas !
Que c’est son chemin de croix !
Il enverra cette lettre il la brûlera peut-être
Là n’est plus la question
Il affrontera ses démons
Il décortiquera ses peurs
Il protégera sa sœur
Petit Jack avait le souffle coupé
Les poings ensanglantés
Mais il a décidé qu’à partir d’aujourd’hui il exorciserait
Qu’il s’émanciperait des fantômes de sa jeunesse
Il l’a promis à lui-même à sa sœur et à sa mère
Une chose est claire c’est que petit Jack sait tenir ses promesses
A le souffle coupé
Les poings ensanglantés
A force d’avoir trop frappé
Sur la porte des WC
A tous les petits Jack
Les petits Daniel
Qui ne veulent pas finir comme leurs paternels
Qui ont des doutes
Qui se posent des questions
Qui ont le courage d’affronter leur situation
« Tu finiras comme ton père «
Tourne en boucle depuis l’enfance
Comme un sortilège qui le hante depuis sa naissance
A tous les petits Jack
Les petits Daniel
Qui se battent pour ne pas finir comme leurs paternels
Qui veulent échapper au chaudron de Gargamel
Qui défoncent des portes plutôt que les sourires arc en ciel
Des petites sœurs des petits frères
Terrorisés par l’ogre qui habite la tanière
Petit Jack a pris la plume pour exprimer ce qu’il ressent
Pour expliquer à sa mère ses traumatismes d’enfant
Pour pardonner son père en prise avec la maladie qui coule dans son sang
Pour s’apercevoir qu’une autre destinée est possible
Celle de prendre soin où comprendre devient accessible
Petit Jack a pris la plume pour se soulager en partie
De ses angoisses terreurs nocturnes il a écrit
Il a crié à son père toute sa rage tout son courage
Qu’il n’abandonnera pas !
Que c’est son chemin de croix !
Il enverra cette lettre il la brûlera peut-être
Là n’est plus la question
Il affrontera ses démons
Il décortiquera ses peurs
Il protégera sa sœur
Petit Jack avait le souffle coupé
Les poings ensanglantés
Mais il a décidé qu’à partir d’aujourd’hui il exorciserait
Qu’il s’émanciperait des fantômes de sa jeunesse
Il l’a promis à lui-même à sa sœur et à sa mère
Une chose est claire c’est que petit Jack sait tenir ses promesses
Empreintes
Mes pas dans tes empreintes
Traces dans la neige fraîche
Encore quelques mètres
Et je tournerai la clé
De la cahute
M’assiérai sur les marches de la hutte
Cabane de trappeur
Je tournerai bientôt la page
Retrouverai ton visage
Une vieille photo cornée
Je pose mes bagages
Prêt pour une séance d’élagage
Tu m’as jeté un sort
Une sorte de gage
J’erre depuis
En loup sauvage
Sans meute
À nu
Ému
Recouvert de peaux
Ranimant le feu éteint
Je soufflerai les braises
La moindre petite chance
L’infime espoir
L’infini sauvage
Me déclare sa flamme
Je suis là où je dois être
J’espère que tu seras là
Je place mes pas dans tes empreintes
Je pose des pièges
Je brouille les pistes
Je piste l’animal
Au cœur aïe j’ai mal
Le retour est toujours plus compliqué que l’aller
L’aller sans retour
Facilite les choses
« Que deviens-tu ? »
Cette question je me la pose
Elle tourne en boucle dans ma tête
Il faut maintenant que j’arrête
Que c’est dur un deuil!
Je pose des pièges
Je brouille les pistes
Je piste l’animal
Au cœur aïe j’ai mal
Je suis là où je dois être
La solitude comme remède
Mon chemin s’éclaire
Je vois l’horizon
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Traces dans la neige fraîche
Encore quelques mètres
Et je tournerai la clé
De la cahute
M’assiérai sur les marches de la hutte
Cabane de trappeur
Je tournerai bientôt la page
Retrouverai ton visage
Une vieille photo cornée
Je pose mes bagages
Prêt pour une séance d’élagage
Tu m’as jeté un sort
Une sorte de gage
J’erre depuis
En loup sauvage
Sans meute
À nu
Ému
Recouvert de peaux
Ranimant le feu éteint
Je soufflerai les braises
La moindre petite chance
L’infime espoir
L’infini sauvage
Me déclare sa flamme
Je suis là où je dois être
J’espère que tu seras là
Je place mes pas dans tes empreintes
Je pose des pièges
Je brouille les pistes
Je piste l’animal
Au cœur aïe j’ai mal
Le retour est toujours plus compliqué que l’aller
L’aller sans retour
Facilite les choses
« Que deviens-tu ? »
Cette question je me la pose
Elle tourne en boucle dans ma tête
Il faut maintenant que j’arrête
Que c’est dur un deuil!
Je pose des pièges
Je brouille les pistes
Je piste l’animal
Au cœur aïe j’ai mal
Je suis là où je dois être
La solitude comme remède
Mon chemin s’éclaire
Je vois l’horizon
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Ici est ma maison
Hope

Assise au bar de ce motel de passes
Tu croques dans une banane et me dévisage de ton regard de glace
Tes jambes resserrées étau que tu desserres à mesure
Quand bon te semble
Jaillissent des éclaboussures de ta cambrure
A la tournure que prennent les événements
Tous mes membres tremblent
Tu déclames « no futur »
Ton minishort pailleté d’honnêteté
Tout à fait seventies
Le body libre
Tu tires les ficelles agile
Ta silhouette fragile
Hypnotise
Dans ce drive-in supérette
Tu fais banquette
Tes cheveux que tu mordilles
La bouche à peine maquillée
Tu joues peu la starlette
Plutôt une fantomette d’opérette
Le ricil tu ne connais pas
Tu es un missile mal dégoupillé
Un accident nucléaire une bombe artisanale
Tu apparais peu banale
Avec ta baby face normale
Une incendiaire
A l’insouciance héréditaire
Révélation d’une époque
A la taille d’allumette
Tu fais banquette
Tellement tu t’en moques
« Tu te fous de moi »
Devant l’objectif que ta jeunesse foudroie
Tu poses libre et ça se voit
Tu tires les ficelles
De tes doigts délicats
Que tu croises décroises
Tes mains que tu passes repasses
Dans tes cheveux défaits
Ton minishort pailleté luit au soleil
Révélation au monde porté comme l’une de ses sept merveilles
Tes jambes de fée allongées
Frêle brindille
Presqu’en guenilles
Rien d’assorti
Fleur épanouie
Dans la fleur de la jeunesse
Se font entendre quelques notes de paresse
Cette nonchalance banale normale
Surprenante envoutante
Dangereuse harpie évanescente
Esprit seventies qui prend la pause langoureuse
Tu crèves l’écran
En nulle cérémonie
Loin des clichés
De cette posture touchante surannée
Mohicanne représentante de ton ethnie
Quel que soit ta fragilité ton identité
Tu déclines ta misanthropie
En une séquence
Tu exprimes toute ta fulgurance
Et ta voluptueuse flagrance
complète ta performance
Tu nous dispenses
De sourires d’assistance
Ta touche vestimentaire
Un abécédaire du suicidaire
Tu cherches querelle
En soufflant sur les étincelles
Tu apparais disparais de l’objectif
Juste un haut sans soutif
Spectre nonchalant oublié du récif
Et ton chant s’évapore à travers les affres de l’époque
Brulante incandescente flamme
Fatalement fondamentalement femme
En cet instant toi tu t’en moques
Tu dévisages le photographe sans concession
Sans amour sans passion
Avec juste de joie
Le plaisir fugace de fouler cette Terre
Pour la dernière fois
Quel phénomène étrange
Captée figée pour une pause photo
Nous pourrions croire à l’apparition d’un ange
introvertie extravertie
sous l’œil averti de l’impresario
Saisie dans la fleur de l’âge
Pour un arrêt sur image
Absente présente méfiante
Intense désarmante captivante
Une héroïne sous cocaïne
Peu souriante ensorcelante
Explosée exposée
L’objectif que ta jeunesse foudroie
S’échappent de ton souffle quelques notes d’harmonica
L’objectif que ta jeunesse foudroie
Pellicule sur du papier de soie
Hope
Te voici face caméra
Raconte nous ton histoire
Raconte toi
L’appareil ami te momifie
Ne manquent que les bandelettes
Frêle fantomette
Fêlée frappée déjantée
Jetée devant l’objectif
Juste un haut sans soutif
Le monde des hommes rend captif
Tu croques dans une banane et me dévisage de ton regard de glace
Tes jambes resserrées étau que tu desserres à mesure
Quand bon te semble
Jaillissent des éclaboussures de ta cambrure
A la tournure que prennent les événements
Tous mes membres tremblent
Tu déclames « no futur »
Ton minishort pailleté d’honnêteté
Tout à fait seventies
Le body libre
Tu tires les ficelles agile
Ta silhouette fragile
Hypnotise
Dans ce drive-in supérette
Tu fais banquette
Tes cheveux que tu mordilles
La bouche à peine maquillée
Tu joues peu la starlette
Plutôt une fantomette d’opérette
Le ricil tu ne connais pas
Tu es un missile mal dégoupillé
Un accident nucléaire une bombe artisanale
Tu apparais peu banale
Avec ta baby face normale
Une incendiaire
A l’insouciance héréditaire
Révélation d’une époque
A la taille d’allumette
Tu fais banquette
Tellement tu t’en moques
« Tu te fous de moi »
Devant l’objectif que ta jeunesse foudroie
Tu poses libre et ça se voit
Tu tires les ficelles
De tes doigts délicats
Que tu croises décroises
Tes mains que tu passes repasses
Dans tes cheveux défaits
Ton minishort pailleté luit au soleil
Révélation au monde porté comme l’une de ses sept merveilles
Tes jambes de fée allongées
Frêle brindille
Presqu’en guenilles
Rien d’assorti
Fleur épanouie
Dans la fleur de la jeunesse
Se font entendre quelques notes de paresse
Cette nonchalance banale normale
Surprenante envoutante
Dangereuse harpie évanescente
Esprit seventies qui prend la pause langoureuse
Tu crèves l’écran
En nulle cérémonie
Loin des clichés
De cette posture touchante surannée
Mohicanne représentante de ton ethnie
Quel que soit ta fragilité ton identité
Tu déclines ta misanthropie
En une séquence
Tu exprimes toute ta fulgurance
Et ta voluptueuse flagrance
complète ta performance
Tu nous dispenses
De sourires d’assistance
Ta touche vestimentaire
Un abécédaire du suicidaire
Tu cherches querelle
En soufflant sur les étincelles
Tu apparais disparais de l’objectif
Juste un haut sans soutif
Spectre nonchalant oublié du récif
Et ton chant s’évapore à travers les affres de l’époque
Brulante incandescente flamme
Fatalement fondamentalement femme
En cet instant toi tu t’en moques
Tu dévisages le photographe sans concession
Sans amour sans passion
Avec juste de joie
Le plaisir fugace de fouler cette Terre
Pour la dernière fois
Quel phénomène étrange
Captée figée pour une pause photo
Nous pourrions croire à l’apparition d’un ange
introvertie extravertie
sous l’œil averti de l’impresario
Saisie dans la fleur de l’âge
Pour un arrêt sur image
Absente présente méfiante
Intense désarmante captivante
Une héroïne sous cocaïne
Peu souriante ensorcelante
Explosée exposée
L’objectif que ta jeunesse foudroie
S’échappent de ton souffle quelques notes d’harmonica
L’objectif que ta jeunesse foudroie
Pellicule sur du papier de soie
Hope
Te voici face caméra
Raconte nous ton histoire
Raconte toi
L’appareil ami te momifie
Ne manquent que les bandelettes
Frêle fantomette
Fêlée frappée déjantée
Jetée devant l’objectif
Juste un haut sans soutif
Le monde des hommes rend captif
De passage
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message ?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Passage à l’acte
Juste avant l’entracte
Passage à tabac
A tâtons dans tes bras
Passage de témoins
Ma main dans ta main
Au passage du train
Nous sommes déjà trop loin !
Passage de relai
l’amour cicatrise nos plaies
Le court
Le fin
Le grand passage
Le dur
Le sec
L’heureux présage
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message ?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Passage de génération en génération
Première deuxième
troisième transmission
Passage à vide
Les traits livides
Les mains avides
Passage à niveau
A Tomber le bec dans l’eau
Passage éclair
Sur cette Terre
Un grain de poussière
Retenons l’or
L’essentiel
L'aube l'aurore
Le ciel irréel au matin
Du premier refrain
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Passage entre les gouttes
A avancer coute que coute
Passage à risque tout
Passage chamboule tout
Passage à gué
La plupart restent à quai
L'air penaud niais
Le sourire inquiet
Au passage en gare
Il est déjà trop tard
Je croise ton regard hagard
Passage à la trappe
Le flop après le clap !
Passage à l’as
Mille fois hélas
Passage de vie à trépas
Car nous mourrons tous ici-bas
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Les passagers embarquent
Des canots des rafiots des barques
Au radeau de la méduse
Les noyés aux méduses
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message ?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Passage à l’acte
Juste avant l’entracte
Passage à tabac
A tâtons dans tes bras
Passage de témoins
Ma main dans ta main
Au passage du train
Nous sommes déjà trop loin !
Passage de relai
l’amour cicatrise nos plaies
Le court
Le fin
Le grand passage
Le dur
Le sec
L’heureux présage
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message ?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Passage de génération en génération
Première deuxième
troisième transmission
Passage à vide
Les traits livides
Les mains avides
Passage à niveau
A Tomber le bec dans l’eau
Passage éclair
Sur cette Terre
Un grain de poussière
Retenons l’or
L’essentiel
L'aube l'aurore
Le ciel irréel au matin
Du premier refrain
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Passage entre les gouttes
A avancer coute que coute
Passage à risque tout
Passage chamboule tout
Passage à gué
La plupart restent à quai
L'air penaud niais
Le sourire inquiet
Au passage en gare
Il est déjà trop tard
Je croise ton regard hagard
Passage à la trappe
Le flop après le clap !
Passage à l’as
Mille fois hélas
Passage de vie à trépas
Car nous mourrons tous ici-bas
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage
Les passagers embarquent
Des canots des rafiots des barques
Au radeau de la méduse
Les noyés aux méduses
Nous sommes tous de passage
Comprenons-nous bien le message?
Couperet présage
Nous sommes tous de passage