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Tous dans le même bateau

Photo
​Tous dans le même bateau’ et vogue la galère’
Tankers cargos’
Frégates’ frêles barques ‘
Taudis rafiots’ qui prennent l'eau’
Nous ne surfons pas’ la même vague’
Mais la déferlante’ qui s'annonce’
Fendra les coques’
Des yachts des tankers’
Des cargos des frégates’
Des frêles barques’ des maudits rafiots’

Projetant par-dessus bord les matelots engloutissant les embarcations
Nous retrouverons les épaves échouées sur les hauts-fonds
Les traces de notre civilisation
Tous dans le même bateau’ et vogue la galère’
Tankers cargos’
Frégates’ frêles barques ‘
Taudis rafiots’ qui prennent l'eau’
écope écope écope 21
écope écope écope 22
écope écope écope 23
écope 24 écope 25 écope 26 écope 27 écope 28 écope 29…

Ballerina

Photo
Aucun garçon ne te regarde comme je te regarde
Regard perçant angora
Caressant saisissant l'instant fugace de joie
Alors danse ballerina
Exprime toi
Transpire
Comme si à cette seconde
Tout disparaît devant toi
Se dissipe (volutes partent en fumée)
Brouillard magique

Et les étincelles dans mes yeux
Sont là uniquement pour allumer ton feu intérieur
Resplendît ma fille
Virevolte
Féline
Furieuse
Bandit
Envole toi
Bondit surgit rugît
​Vole tournoie


Liberté-Tony gatlif

Les combes

Photo
​Les combes
Paysages de blancheur
Au clair de lune
En clair-obscur
De nuance de douceur
Une estampe
En creux en relief
Glissons sur ses mates pentes
De grange en grange
De fief en fief
La neige nous rappelle
Sa brillante promesse
Que la nature succombe
Aux charmes des combes
Que les légendes racontent
Les lutins les géants
Les noces les marches nuptiales
De ces paysages tout blanc

La combe Merlin
L'enchanteresse
Ô vent divin
Frizzante caresse
Se transforme "colère"
En puissant dieu de la guerre
Les congères forteresses
Nous empêchent de rejoindre
Nos chimères nos déesses
Les épicéas pétrifiés changés en calcaire
Disparaissent sous un grésil poussière
Nous quittons la trace
Nous disparaissons
Refaisons surface  
A la combe du cimetière
Ici les âmes sortent de terre
Surgissent des catacombes
Tirent la langue
Pour happer quelques flocons qui tombent
Des miettes jetées de la main du ciel
Douceurs fraiches qui ont le goût du miel

Du voile des nuages
Survint la lumière
Excitées nos ombres nous précèdent
Sortes de pantins fiers
Des zombis de grands chemins
Que la lenteur obsède
Nous retournerons vers les combes
Nous quitterons ce virage moderne en trombe
Ce trompe-l'oeil suractif 
Ce mirage excessif
Des villes asphixiées par la pression
Nous rejoindrons les combes 
Pour donner à nos vies un regard expressif
Chargé de nouvelles impressions
Un changement massif: "reprendre le massif".

Fraeternité

​Un grand soleil
Une boule de feu
Un astre de vie
Libérera ses rayons
Donnera naissance
A la lumière
A la chaleur
Un futur core
Un corps céleste
Enfante encore
D'un nouveau cœur
Un frère une sœur
A cueillir
A accueillir
A cueillir
A recueillir
 
Un ventre se lève
Un vent s'élève
Sourires aux lèvres
Enfant de la sève
Qu’un père soulève
Dans un éclat de rires
Un feu de joie
Bonheur de vivre
 
Tête encore
Gazouille encore
En corps à corps
Monte la température
Emmitouflé
Dans ta fourrure
Réchauffés
Par nos fou-rires
 
A cueillir
A accueillir
A cueillir
A recueillir

Situation paradoxale - Je ne dis mot

​Je ne dis mot oh oh
je ne dis mot oh oh
je ne dis mot conscient
je ne dis mot confiant

Je ne dis mot oh oh
je ne dis mot oh oh
je ne dis mot conscient
Je ne dis mot consent

Je ne dis mot car la première sonorité qui irradie ma glotte me détourne de mon intention première. Je pipe que dalle.
Je ne dis mot
A la première note, au premier cri, la Terre s'arrête de tourner autour de moi.
Je ne dis mot consent, Je ne dis mot conscient, à la première maladresse, à la première personne, les dés sont faussés, les clés tronquées, la perception immature et le voile levé. Au nom du filtre et du sain esprit.
Je ne dis mot que je regarde en face, les yeux dans les trous, sur orbite.
Je ne dis mot que je renifle, je ne dis mot que je goûte, je ne dis mot que j'humecte de ma salive, de la bave, de la rage de vaincre.
Je ne dis mot concret, concert de louanges ou lynchage public, trouille médiatique.
Je ne dis mot qui m'aille, que mon entrain déraille, que mon instinct défaille. Je ne dis mot qui révèle mon vide intersidéral. 

Je parle.
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