Qui se ressemblent s'assemblent, c'est le pouvoir des métissages.
Dans la jungle ou dans le zoo
musique yanvalloux de Frantz Casseus
Dans la jungle ou dans le zoo
La vie ne fait pas de cadeaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Le fauve a toujours les crocs
Dans la jungle ou dans le zoo
Derrière les barreaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Ne fais pas de vieux os
Dans la jungle ou dans le zoo
A la fin j’aurai ta peau
Dans la jungle ou dans le zoo
La vie ne fait pas de cadeaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Le fauve a toujours les crocs
Dans la jungle ou dans le zoo
Derrière les barreaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Ne fais pas de vieux os
Dans la jungle ou dans le zoo
A la fin j’aurai ta peau
Dans la jungle ou dans le zoo
La vie ne fait pas de cadeaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Le fauve a toujours les crocs
Dans la jungle ou dans le zoo
Derrière les barreaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Ne fais pas de vieux os
Dans la jungle ou dans le zoo
A la fin j’aurai ta peau
Dans la jungle ou dans le zoo
La vie ne fait pas de cadeaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Le fauve a toujours les crocs
Dans la jungle ou dans le zoo
Derrière les barreaux
Dans la jungle ou dans le zoo
Ne fais pas de vieux os
Dans la jungle ou dans le zoo
A la fin j’aurai ta peau
Je veux tout, je n'y peux rien
Je veux tout et je n'y peux rien
C'est dans ma nature
Je veux l'écriture et la peinture
Les parties de chasse et les cuillettes
Les parties de pêche et les grillades
Les danses, les transes
Les lectures et les veillées
Je veux les femmes et les enfants
Les apprentissages et les transmissions de savoir
Je veux tout et je n'y peux rien
C'est dans ma nature
Je veux l'endurance et le sprint
La compagnie d'un animal, la solitude
Je veux les rêves et les palabres
Les règles du jeu et la justice
Les pierres à tailler, les braises à rallumer
Je veux maîtriser le feu et le sacré
Je veux un toit et des murs
un sol meuble, un lieu sûr pour m'abriter
La pluie, la rivière, le lac pour m'abreuver
Des fourrures pour me protéger
Des bijoux, des couleurs pour ornementer mes nuits
Je veux tout
Je suis l'homme
Je suis la femme
Voici notre manifeste
universel
Du fond des âges
à la vie sur Mars
un seul pas
Je veux tout et je n'y peux rien
C'est dans ma nature
Acceptez moi
Acceptons-nous
C'est dans ma nature
Je veux l'écriture et la peinture
Les parties de chasse et les cuillettes
Les parties de pêche et les grillades
Les danses, les transes
Les lectures et les veillées
Je veux les femmes et les enfants
Les apprentissages et les transmissions de savoir
Je veux tout et je n'y peux rien
C'est dans ma nature
Je veux l'endurance et le sprint
La compagnie d'un animal, la solitude
Je veux les rêves et les palabres
Les règles du jeu et la justice
Les pierres à tailler, les braises à rallumer
Je veux maîtriser le feu et le sacré
Je veux un toit et des murs
un sol meuble, un lieu sûr pour m'abriter
La pluie, la rivière, le lac pour m'abreuver
Des fourrures pour me protéger
Des bijoux, des couleurs pour ornementer mes nuits
Je veux tout
Je suis l'homme
Je suis la femme
Voici notre manifeste
universel
Du fond des âges
à la vie sur Mars
un seul pas
Je veux tout et je n'y peux rien
C'est dans ma nature
Acceptez moi
Acceptons-nous
Nos épaules
Un poids lourd à porter
Un poids mort à soulever
Sur nos frêles épaules
Tel le fantassin
Qui porte son fardeau à la lame de sa baïonnette
Et le martyre sa croix aux larmes des fidèles
Un poids lourd à porter
Le poids des idées reçues
La masse des non-dits
L’enclume des tabous
Sur nos frêles épaules
Un poids plume pas léger pour les boxeurs hyperactifs
Un poids plomb matière première aux cauchemars des mineurs
Un poids mouche qui vole qui virevolte l'âme des lutteurs
Un poids souche qui prend racine pour les bucherons élagueurs
Un poids douche froide pour les frileux patentés
Un rocher de Sisyphe qui condamne les mythomanes
Sur nos frêles épaules
Un cadavre exquis un pendu sur nos frêles épaules
Un cercueil maudit porté à l’épaule
Qui nous intime notre douleur
A la morgue aux chants des chœurs
Un passif un présent un avenir
À assumer
Sur nos frêles épaules
Des rancœurs des vengeances du passé
Sur nos frêles épaules
À quand le grand Ouf de soulagement !
Un poids mort à soulever
Sur nos frêles épaules
Tel le fantassin
Qui porte son fardeau à la lame de sa baïonnette
Et le martyre sa croix aux larmes des fidèles
Un poids lourd à porter
Le poids des idées reçues
La masse des non-dits
L’enclume des tabous
Sur nos frêles épaules
Un poids plume pas léger pour les boxeurs hyperactifs
Un poids plomb matière première aux cauchemars des mineurs
Un poids mouche qui vole qui virevolte l'âme des lutteurs
Un poids souche qui prend racine pour les bucherons élagueurs
Un poids douche froide pour les frileux patentés
Un rocher de Sisyphe qui condamne les mythomanes
Sur nos frêles épaules
Un cadavre exquis un pendu sur nos frêles épaules
Un cercueil maudit porté à l’épaule
Qui nous intime notre douleur
A la morgue aux chants des chœurs
Un passif un présent un avenir
À assumer
Sur nos frêles épaules
Des rancœurs des vengeances du passé
Sur nos frêles épaules
À quand le grand Ouf de soulagement !
Ce que je veux
Elle a de magnifiques cheveux
Mais personne ne les voit
Ida
Elle a de splendides seins
Mais personne ne les voit
Ida
Elle a de fabuleuses jambes
Mais personne ne les voit
Ida
Elle a bu, elle a fumé
Elle a même désiré
Puis s'en est allée
Prononcer ses vœux
Solennels
Ida
Mais personne ne les voit
Ida
Elle a de splendides seins
Mais personne ne les voit
Ida
Elle a de fabuleuses jambes
Mais personne ne les voit
Ida
Elle a bu, elle a fumé
Elle a même désiré
Puis s'en est allée
Prononcer ses vœux
Solennels
Ida
Les Arbres
Hiver
Les arbres nus jouent les pom-pom girls
se trémoussent dans le courant
fanfaronnant en apparence
les boules de gui en évidence
Majorettes avec plus de grâce
que les défilés organisés
manu-militari
par les dictats de la nation
Printemps
Les arbres patriotes
s’époumonant
chant de lutte et résistance
distribuant
chlorophylle et oxygène
A tous les précaires enhardis
roucoulant sous les toisons d’émeraude
Été
Les arbres paisibles
frémissements irrésistibles
la canopée accueillante
la prairie est amour
Que durent les beaux jours!
Automne
Les arbres moribonds
de perdre leurs certitudes
Changent leurs habitudes
Collection haute couture
Coupe des troncs
La saison des remises en question
Les arbres nus jouent les pom-pom girls
se trémoussent dans le courant
fanfaronnant en apparence
les boules de gui en évidence
Majorettes avec plus de grâce
que les défilés organisés
manu-militari
par les dictats de la nation
Printemps
Les arbres patriotes
s’époumonant
chant de lutte et résistance
distribuant
chlorophylle et oxygène
A tous les précaires enhardis
roucoulant sous les toisons d’émeraude
Été
Les arbres paisibles
frémissements irrésistibles
la canopée accueillante
la prairie est amour
Que durent les beaux jours!
Automne
Les arbres moribonds
de perdre leurs certitudes
Changent leurs habitudes
Collection haute couture
Coupe des troncs
La saison des remises en question