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Fan ou fanatique - sur une musique de Stelios Petrakis - Voreia monopatia

Passion extrême ou extrémisme
Les pieds sur terre, la tête en l’air
Ou en dehors du réel
A la folie jusqu’au pas du tout

Fan ou fanatique

Supporter… ou soldat
Attiré par la lumière ou illuminé

Vouloir sortir de l’obscurité ou obscurantisme
Accompagner les sportifs & les artistes
Ou suivre à la lettre les consignes sans réfléchir

Fan ou fanatique

Respecter ses adversaires
Ou leur cracher dessus les piétiner
Dresser une haie d’honneur et applaudir
Ou se barricader et détester
Aller aux matchs en famille ou préparer son attirail de poings américains , battes et ceintures

Fan ou fanatique

Digne de conscience ou incontrôlable
En dehors de la nasse ou noyé dans la masse
Posséder son libre arbitre ou utiliser à essuyer ses godasses
Fier d’appartenir à la classe populaire ou préparer à tirer sur la populace
Le bonheur d’exploser de joie ou se faire sauter de haine
Participer au feu d’artifice ou charger son arme à feu et tirer

Fan ou fanatique

La foi intacte ou l’intégrisme
Porter la bannière même dans la défaite
Ou envelopper sa mort d’un drapeau souillé

Fan ou fanatique

Jusqu’au sacre ou sacrifice
Se voiler la face
Ou se sentir serein à se regarder dans la glace
Commettre des actes fascistes
Ou défiler sous la bannière pacifiste

Fan ou fanatique

Un chant à la vie ou refrain de la mort
Un champs fleuri ou terrain qui empile les corps

 ​Fan ou fanatique
Stelios Petrakis sur youtube

Partout ou tu iras je te suivrai - Sur une musique d’Ocelote Rojo> Untitled #1

Partout où tu iras
Je te suivrai
Tu fuies
Mais qu’est-ce-que tu fuies?
Gorille dans la brume
Compagne d’infortune
Je te suivrai
Comme une promesse
Comme une caresse

Que tu t’accroches de branches en branches
Que tu remplaces tes poumons par des branchies
Je te suivrai partout car je suis dingue
Que tu vives dans la jungle
Que tu te réfugies chez la junte
Je te suivrai
 
Terre de feu
Age de glace
Ponts de singe
Je te suivrai
Dans ta quête, dans ta tête, Salamalec
Je me ferai une place dans tes bagages
Je franchirai les barrages que tu dresses devant toi
Que tu te transformes en fourmi
Que tu vives en ermite ou en termite
Je te suivrai
 
Dans chaque hémisphère
De ta part de mystères
Je te suivrai car je suis dingue de toi
Je ne t’abandonnerai pas
Je te guiderai dans ta fuite
Perdu dans tes méditations
Accroche-toi, accroche-toi
Ocelote Rojo sur Youtube

La crise en Argentine

C’était la crise en Argentine
Une crise sans précédents
Pas encore la crise des subprimes
Pas celle de foie du nouvel an
C’était le bug de l’an 2000
Un bug ô combien déprimant
Le pays plongeait en faillite
Les puissants étaient impuissants

Immobilière énergétique
Les signaux semblaient alarmants
Dans le budget des coupes drastiques
Les argentins saignés à blanc
Pour tenir les finances fragiles
Tout au bord de l’effondrement
Dans chaque quartier dans chaque ville
Les gens battaient le pavement

Des manifestations massives
Prenaient comme autant de feux d’camps
Le peupl’ huait les sacrifices
Les mesures du gouvernement
Les actionnaires prenaient la fuite
Voyant le pire des ouragans
Un véritable cataclysme
« Fuyez fuyez les braves gens »
Pauvres cerveaux à la dérive
Ils avaient peur pour leur argent

C’était la crise en Argentine
Une crise sans précédents
Pas encore la crise des subprimes
Pas celle de foie du nouvel an
C’était le bug de l’an 2000
Un bug ô combien déprimant
Le pays plongeait en faillite
Les puissants étaient impuissants

Solidaires malgré la famine
Les Argentins serraient les dents
Encore sonnés par toutes ces ruines
Les corps se relevaient pourtant
Beaucoup de salariés habiles
S’unirent pour bâtir le changement
Ils rétablissèrent les usines
Mille locaux restés vacants

De nombreuses coopératives
Jaillissaient de l’incendie fumant
Ouvraient de nouvelles perspectives
À Bueno Aires aux quatre vents
Tant d’efforts et de dynamisme
Accentuèrent ce bel élan
Regard porté vers l’avenir
Tout en assurant le présent
Pour toute l’Amérique Latine
En œuvre un modèle inspirant

C’était la crise en Argentine
Une crise sans précédents
Pas encore la crise des subprimes
Pas celle de foie du nouvel an
C’était le bug de l’an 2000
Un bug ô combien déprimant
Le pays plongeait en faillite
Les puissants étaient impuissants

La Joconde a un très joli cul
Une autre lecture des tableaux de maîtres

Photo
La Joconde a un très joli cul
Je le sais parce que je l’ai vu

Un jour ensemble lors’ d’un Déjeuner sur l'herbe
On philosophait sur’ L’origine du monde
Elle me conciliabule’ qu’elle aimait les imberbes
Je lui rétorquais que’ j’appréciais les rondes

La conversation’ prit une autre tournure
Très vite l’instant d’après’ j’admirais sa cambrure
Ceci n’est pas une pipe’ je n’en n’étais plus sûre
La voilà qui Magritte’ j’ai senti sa morsure

Batifoles caresses’ sous Les oliviers
La Joconde je pensais’ c’est vraiment  le pied
Et elle qui gémissait’ poussant de petits cris
Pardi oh oui pardi’… ma parole j’ai joui

On a tous une bonne raison de choisir un prénom

J’attends la pomme mûre que le fruit tombe
Que l’avion de papier fasse le tour de la mappemonde
J’attends que l’écorce s’arrache du tronc
J’attends une fille ou un garçon?

On a tous une bonne raison de choisir un prénom
Paul, Emile, Victor, le prénom d‘un aïeul
Son premier amour ou l’adoration de Dieu
Un prénom étrange comme une envie d’ailleurs
Une carte de visite pour son ange
Pour que sa vie soit meilleure

On a tous une bonne raison de choisir un prénom
Un prénom important, Alexandre le grand
Un prénom dandy, Warhol nous sourit
Un prénom crazy, un prénom easy
Donald, Mickey, Minnie ou Daisy

On a tous une bonne raison de choisir un prénom
Un prénom de dernière minute
Prénom coups de poing un uppercut
Prénom à consonance qui claque
Bruce, Diana, Peter ou Clark

On a tous une bonne raison de choisir un prénom
Un prénom bébé star
Un calice pour son moutard
Quelques gouttes d’eau bénite
Pour son petit sa petite

On a tous une bonne raison de choisir un prénom
5 continents 198 nations
United color of Benetton
On a tous une bonne raison de choisir un prénom
J’attends une fille ou un garçon?

Sac à dos - sur une musique de Hijo de la cumbia - Latin no plastic

Photo
​Le matin tôt je me lève j’enfile mon sac à dos
Prêt pour partir au boulot je charge mon sac à dos
Je ferme mon sac à dos
Je soigne mon sac à dos

Je clipse mon casque j’enfourche le vélo
Les bandes du sac réfléchissent les phares des autos
Secure mon sac à dos il me protège des eaux

Sandwich yaourt choco et bouteille d’eau
J’aide mes enfants à remplir leurs sac à dos
La vie scolaire est un cadeau
Je kiffe les sacs à dos

Même au bistrot je ne quitte jamais mon sac à dos
Pour le dernier métro j’ai toujours mon sac à dos
C’est mon plus grand poto
Mon fidèle sac à dos

Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos
Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos
Sac à dos à chasser la déprime
Sac à dos à vaincre la grise mine
Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos

En été en hiver il me tient chaud
En appuyant mon dos il soulage mes vieux os
mon coussin sac à dos mon médecin sac à dos

La main tendu j’encaisse les pièces que je glisse dans mon sac à dos
Y’a toute ma vie de clodo qui tient dans mon sac à dos
C’est pas de tout repos
Je protège mon sac à dos

Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos
Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos
Sac à dos à pêcher à la ligne
Sac à dos à éloigner la guigne
Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos

Ce matin encore je n’ai pas gagné le gros lot
C’est le cœur gros que j’enfile mon manteau
Toujours pas les bons numéros
De colère je jette mon sac à dos

Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos
Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos
Sac à dos à beurrer les tartines
Sac à dos à radier la famine
Sac à dos, sac à dos, sac à dos, sac à dos

Sac à dos à chasser la déprime
Sac à dos à vaincre la grise mine
Sac à dos à pêcher à la ligne
Sac à dos à éloigner la guigne
Sac à dos à beurrer les tartines
Sac à dos à radier la famine

Sac à dos sac à dos sac à dos sac à dos sac à dos

Hijo de la cumbia sur soundcloud

Le temps se gâte

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps se crispe à nos doigts
L’anneau s’oxyde
Le temps en emporte le temps

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps de reprendre ses esprits
Le temps s’est éclipsé pendant la nuit
Le temps de retrouver l’appétit
Le temps nous a coupé l’envie
Le temps de jouir à la folie
Le temps oublié du passé, tout est détruit

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps ne s’accommode pas du changement
Le temps ne s’accorde pas au présent
Le temps sain et esprit
« Je t’en prie fuit »

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps nous plombe le moral
Le temps se brise
Le temps bise noir
Le temps mistral
Le temps des « au revoir »
Le temps de la solitude abyssale
Aurons-nous encore le temps de nous aimer par tous les temps ?

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps passe, les souvenirs restent
Les souvenirs passent et le temps presse
Le temps s’arrête
La tempête s’apprête à partir
Le temps supplie
« Je t’en prie reste »

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps s’enfuit, s’enlise
Le temps se lève, se soulève
Le temps d’avoir 20 ans
Une vie passe
Du nouveau-né à la carcasse

Le temps se gâte comme nos désirs
Le temps se fige
Le temps se voile comme nos sourires
Le temps glisse, le temps se plisse
Dans l’ombre les rides agissent
Aurons-nous encore le temps de nous aimer par tous les temps ?

Infos pique et croque

Décollement de la plèvre
Chirurgie de la lèvre
Effondrement de la pègre
Actualités douces aigres

Accident de la route
L’armée en déroute
Fête du 1er mai
Business du muguet

Harcèlement Mittal
Flash mob au bar Le Mistral
La France bleu marine
Le peuple qui déprime

Les infos en vrac
Je les sort de mon sac
A boire à manger
En ce mois de mai

J’ai dressé la nappe
Assieds toi et lape
Le flot des infos
C’est l’heure de l’apéro

Le jeu des chaises musicales

Le jeu des chaises musicales
Il y a du monde dans la salle
J’en retire une de la dalle
Les concurrents se regardent mal
La salive coule ils ont la dalle

Le jeu des chaises musicales
Commence sérieusement à tourner mal
J’entends les râles des visages pâles
Perte et fracas  le perdant s’étale

Le jeu des chaises musicales
L’épreuve tourne au vinaigre
Les premiers qui souffrent sont les plus maigres
Les faibles s’écroulent c’est marche ou crève
Les forts piétinent cauchemar ou rêve

Le jeu des chaises musicales
Des bouts de bottes, restes de sandales
Cadavres de bois, morceaux de plaintes
Débris divers jonchent l’enceinte
De sombres bruits sourds, sortes de complaintes
Puis plus un souffle, silence glacial
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