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Des p’tites nanas


Des p’tites nanas
Les jambes croisées, souliers aux doigts

Des p’tites nanas
Agenouillées, à nos pieds, font un tabac

Des p’tites nanas
Des débardeurs, ambassadrices de nos ardeurs

Des p’tites nanas
Des décolletés, cheveux détachés, visages rieurs

Des p’tites nanas
Toutes colorées, bien installées
Nous font apprécier leurs rondeurs

Des p’tites nanas
Prennent le soleil, se font bronzer
Couchées ou assises en tailleur

Des p’tites nanas
Tapent la convers’ avec machine
Et elles papotent entre copines

Des p’tites nanas
On ne les touchent pas, elles sont sacrées
Sacrées nanas
Qui a nos pieds jouent au petit chat

Des p’tites nanas
Très assurées, elles font grimper haut notre émoi

Des p’tites nanas
Pas saintes ni touche
Mais n’y compte pas
​
Des p’tites nanas
Elles sont casées, juste désirées
Mais pas au-delà

Des p’tites nanas
Te v’la prévenu
T’es renseigné
En liberté
T’es un détenu

Des p’tites nanas
Et leurs souliers
A talon haut sont des aiguilles
À te planter dans les chevilles ou dans les pieds

Des p’tites nanas
Regarde les se dandiner
Regarde leurs culs
Et ton désir de les sauter
De leur sauter dessus

Des p’tites nanas
Très haut perchées
sur leurs souliers
Font un tabac

Des p’tites nanas
Des amoureuses, des fiévreuses
Des allumeuses, des rêveuses

Des p’tites nanas
Collées aux bancs
Te font bander
Normal le mâle
V’la le printemps
Bientôt l’été

Elle ne se voit pas

Elle ne se voit pas
Elle erre, amère et sans émois
Une force invisible
La rend pâle livide
Du trépas au grand vide

Elle ne se voit pas
De sa face visible
On surprend un fantôme impassible
De sa face sombre
On imagine les décombres

Elle ne se voit pas
Brisée sous la brise
Le miroir elle le brise
Liée, alitée, dépressive
Guidée, sous emprise
Un gourou l’hypnotise

Elle ne se voit pas
A peur qu’on la regarde
Cette pensée l’obsède
Le fait qu’on l’observe

Elle ne se voit pas
Et ne s’imagine plus
Un jour tenir le bras
D’un éventuel époux
Brillante la bague aux doigts
Entourée de deux bouts d’choux
Elle ne se voit pas
On ne la jamais revu

J’ai quelques textes

J’ai quelques textes
Je te décris le contexte
Qui parlent de déprime
Sans trop chercher la rime
J’en ai quelques piles
Je t’en fais une compil’

Contexte difficile
Il manque quelques rêves
Les riches monopolisent
Les pauvres souffrent et crèvent
La vie dure malmène les plus isolés
Ceux que l’existence promène
Sans terre, sans papiers
Des promesses au bout du fil
Des bouts de ficelles
Des lambeaux d’aide à domicile
La solitude au phoneTel

Et Tout compte fait
On compte surtout les rejets
Pour les plus faibles, les jeunes et les naïfs
Se dressent des murs
Ronces sans mûres
Des Barbelés invisibles nous maintiennent captifs
Ondes nuisibles du système individualiste
Qui ancré comme un imposant récif
Impose sa loi impérialiste

Les mains tendus
Joignons nous les mains
Courte échelle qui grandit à vue chaque matin
Entre nous  se la jouer collectif
Pourrait faire rompre l’artifice
Être tous un peu plus complice
Semble un excellent indice
Réduire un peu la compète
L’entraide plutôt que le racket
Se réunir sous de bons hospices tôt
Pour se sentir libres les amis Go

Écoute ce message
Bouteille livrée à la mer
Il contient quelques paroles bien sages
Quelques idées qui errent
Quand tu le liras ces lignes je le présume
Je t’enverrai un signe à titre posthume

Sous cette avalanche

Sous cette avalanche
Un goût étrange
Je perds mes planches
Je suis un ange

Sous cette avalanche
Je me retrouve en vrac
Un vrai cul de sac
Suis à côté de la plaque

Sous cette avalanche
Je me fais peur
Moi qui croyais atteindre
L’apesanteur

Je me démène
Je me démence
Je fais un rêve
Mais dans quel sens il faut que je me lève

Sous cette avalanche
J’étouffe et je tousse
Quelqu’un va-t-il venir à ma rescousse

Eh oh! Les amis… eh oh!

Sous cette avalanche
Je me réveille
S’aye j’entrevois le pays des merveilles

Sous cette avalanche
Je m’endors
Je me remémore
Sans aucun remord

La belle descente
Dans la poudreuse
Une journée radieuse
Et puis l’absence

On reprend tous en chœur « au travail, au labeur »

On reprend tous en chœur
« Au travail, au labeur »
Dans la joie et la bonne humeur
On va au devant de la douleur

On repart avec cœur
Au travail, au labeur
Au turbin on est bien
C’est sur que par les temps qui courent
Le boulot représente une vraie roue de secours
Une issue de secours, au secours! au secours!
On y retourne volontiers
En voiture, en train ou même à pieds
On reprend tous en chœur
Dans la joie et la bonne humeur
Vous ne voulez pas finir chômeur !

Ne soyez pas si sarcastique
Le travail est une gymnastique
Pour l’esprit et pour le corps athlétique
La tête bien faite et dynamique
La Santé mentale et le physique

Cette fois-ci c’est l’heure
On reprend tous en chœur
« Au travail au labeur »

Que l’on soit plombier, pompier, policier
On reprend tous en chœur
Dans la joie et la bonne humeur
« Nous allons tous en chier » « Nous allons tous en chier »

On reprends tous en chœur
« Au travail au labeur »
Ne comptez pas vos heures
Les patrons en ont horreur

On reprend tous en chœur
« au travail au labeur »

Des ombres

Je croise des ombres
Dans les couloirs sombres
A travers les murs nous nous cherchons tous
Un horizon
« La vie est belle » comment comprendre?

Je croise des ombres
Qui virevoltent en nombre
Des sourires figés
Des pressés
Des besoins pressants
A pas retentissants
Des collègues, des passants

Je croise des ombres
Des fantômes, des ombres
Des fournisseurs, des partenaires
Des marchands de rêve et de lumière

Je croise des ombres
A travers les murs à quoi nous pensons tous…
A se construire un horizon
A travers les murs nous traversons
A l’accueil de notre quatrième dimension

Je croise des ombres
Je croise des ombres
Des histoires qui tournent en boucle
Des solitaires, des célibataires
Des aventures, des couples

A travers les murs nous nous cherchons tous…
Un horizon

Je croise des ombres
Dans les couloirs sombres
Je croise des ombres
Qui virevoltent en nombre
Je croise des ombres
Des fantômes, des ombres

Le travail

La condition sine qua non: être dans de bonnes conditions physiques, psychologiques

Être disposer à ne pas disposer de son temps libre

Trouver un rythme régulier, entre intense et cadences
Le tenir !

Se reposer après, récupérer pendant les pauses

Chaque heure, une nouvelle heure
Jamais deux à la fois car c’est mauvais pour la santé physique, psychologique

Ne pas se poser trop de questions tout en se posant les bonnes questions
Trouver les réponses !

En conclusion
La solution
Le travail bien fait, vite fait et pas cher payé
Gain de temps, gain d’argent

La vie de bureau

« Eh Oh! Qu’est-ce-que tu dis de beau ! »
« Bah tu sais: c’est la vie de bureau »

Tu tapes ton traitement de texte
Dans n’importe quel contexte
Dans le bruit et le stress
Tu ne te trouves pas de prétextes
Tu ne te cherches pas d’excuses
Même si les boss abusent
Les coups bas tu les refuses
Les « je critique » et les « J’accuse »
Tu vis ta vie de bureau

« Eh Oh! Qu’est-ce-que tu dis de beau ! »
« Bah tu sais: c’est la vie de bureau »

Tu enchaines réunions sur réunions
Conférences et visioconférences
Tu t'affames, les passions se déchainent
Tu t’offres vite une collation
D’invisibles barreaux te retiennent
À la vie de bureau
Tu ne sortiras pas indemne
De cet office team système

« Hello go! Qu’est-ce-que tu dis de beau ! »
« Bah tu sais: c’est la vie de bureau »

A corps perdu je m’aventure dans les Highlands

A corps perdu je m’aventure dans les Highlands
Un coups du sort et je pâture dans les Highlands
Nerveux je me torture l’esprit des Highlands
A la merci de la nature des Highlands
Le souffle court j’ai les jambes dures dans les Highlands
La tourbe m’entoure et je m’embourbe dans les Highlands

Porté par les vents froids de l’hiver naissant
Je songe à Inverness et à toi qui m’attends
Plongés dans les eaux boueuses des marécages
Obsédé par le temps qui passe, la survie… je nage

Je maudis ce bas monde dans les Hautes Terres
J’hurle à la bruyère, à la folie des fougères
Je crains la brume du Loch, râle du dragon
Tremble à la faille de Glen Mor, hanté par mes vieux démons
Bad runner dans ce No man’s Landes découpé de falaises
Prisonnier de ce mauvais jeu, pris à mon propre piège

Porté par les vents froids de l’hiver naissant
Je songe à Inverness et à toi qui m’attends
Plongés dans les eaux boueuses des marécages
Obsédé par le temps qui passe, la survie… je nage

A la station service

A la station service
Le pompiste est assoupi
On s’arrache les paninis
Sans se soucier de lui

A la station service
On fume on se délecte du café matinal
Les routiers stoppent leurs machines monumentales
Les touristes achètent les spécialités locales

A la station service
Les caravanes passent, les chiens aboient
Personne ne se préoccupe du pompiste et de son désarroi

A la station service
Il règne une ambiance abyssale
Au guichet un gus au visage gras, au regard sale
Attendant devant le comptoir
Un défilé de voyageurs, une foire.

A la station service
On a perdu le sens du sacrifice
Le pompiste est alarmiste
Dans ce décors il n’est plus qu’une esquisse
Aucun sourire pour lui
Beaucoup de souffrance autour de lui
Personne ne fait appel à lui

A la station service
Des hommes seuls, des femmes montent dans les cabines
Un clebs se pourlèche les babines
Car un gosse vient de faire tomber son cornet de glace.

A la station service
Les véhiculent crachent des gerbes d’eau
Un épais nuage gris couvre la miniature scène de vie
On secoue le décor, on le renverse
Il neige maintenant

A la station service
Le pompiste Pierrot a rendu l’âme
Il gît, marionnette inerte sur le macadam

Le gardien de phare

À l’école, il n’était pas une lumière
Un laborieux persévérant franchissant les âges (comme on franchit une lame de fond)
Souvent en solitaire
Il regarde son passé dans l’immensité bleu argenté comme un mirifique miroir
Tout en haut perché sur sa tour d’ivoire
Colosse aux pieds d’argile balayé par les eaux
Ravagé par le sel, la peau tanné, creusée de sillons
Subissant les marées tel un marin hurleur perché au plus haut du bateau
Pas baptisé, il communie au milieu des lions de mer
Gardien pieu, sa nef est verticale, son chœur marin, sa chaire blanche
Sauveteur des errants, rebouteux de l’impossible, il soigne en code morse et à l’autre bout du fil
Écumant la côte, il a trouvé son repère
Aujourd’hui il est seul, il a perdu sa sirène
Une journée de houle légère, elle a plongé dans la mer
Sans amertume, il se lamente tendrement
Chantonnant souvent, un spirituel chant
Il cherche la ligne d’horizon au loin, au plus profond
Il croit apercevoir l’infini et sourit
Il retourne travailler, un équipage l’appelle
Il s’apprête à veiller toute la nuit
On annonce une alerte de tempête

Les gens dansent

Il frappe, tape sur le monde
Les gens dansent

Il frappe, tape sur le monde
Les gens dansent

Il frappe tape sur le monde
De ses deux mains
De ses deux poings

Il frappe, tape sur le monde
Les gens dansent

Il frappe, tape sur le monde
Un tempo intemporel
Une pulsation

Il frappe, tape sur le monde
Coquille creuse, croûte terrestre

Il frappe tape sur le monde
Cœur vibrant, globe palpitant

Les gens dansent

L’été s’ra chaud

L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud
L’été sera caniculaire, l’été s’ra chaud
Fermez bien vos chaumières, l’été s’ra chaud
Hydratez-bien vos grands-mères l’été s’ra chaud

L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud
Investissez toutes les fontaines l’été s’ra chaud
Remplissez bien vos bedaines, vos bedaines d’eau

L’été s’ra hot, L’été s’ra hot
Les girls ajustent leurs fines culottes, l’été s’ra hot
Les boys roucoulent et décapotent, l’été s’ra hot
Les girls hilares elles se moquent l’été s’ra hot

L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud
Les Boys paradent et se prennent des râteaux
L’été s’ra chaud, L’été s’ra chaud

Monte la chaleur, o que calor

Tout le monde transpire
sur le dance floor.

L’été s’ra chaud

Sénégal

Sénégal pointe noire d’Afrique vers le cap
Sénégal à ton comptoir assis je divague
Sénégal les pieds flottants au milieu des vagues
Sénégal enchaîné à l’espérance du cap

Sénégal visite au marché de la débrouille
Sénégal pour d’inégalables retrouvailles
Sénégal les autos revivent sous la rouille
Sénégal jour de fête on saigne une volaille

Sénégal les palabres sous l’arbre à prière
Sénégal sans fin l’amitié remplie le ciel
Sénégal recueillement aux luttes de nos pères
Sénégal la famille présente nous le rappelle

Sénégal un jour il faut partir pour de bon
Sénégal laissant seule ici celle que tu aimes
Sénégal  l’Europe comme une obligation
Sénégal un visa pour ta financière aide

La belle affaire

Elle est partie avec un autre
Enceinte de lui la belle apôtre
Elle m’a menti sur notre vie de couple
Je la relis sa lettre en boucle

Trop tard, trop tard
Elle regrette, elle regrette

Elle m’a écrit une longue missive
Ou elle dit tout de son mal être
Je la voyais si dépressive
Fallait il plus que je m’inquiète

Trop tard, trop tard
Elle regrette, elle regrette

Un violent coup de poignard dans le dos
Catastrophique scénario
Que m’as tu fais toi ma madone
Tu me laisses seul, tu m’abandonnes

Trop tard, trop tard
Elle regrette, elle regrette

Je m'appelle Bienvenu (Haïti)

Je m’appelle Bienvenu
J’ai 13 ans
Plus tard je veux devenir président
Pour aider tous les pauvres gens

Je les ai tous perdu
Mes parents
Seule ma tante a survécu
Je vis dans la rue

Venu de nulle part ou presque
De ruines oubliées, vaines arabesques
Il a connu des conditions dantesques

La terre tremble, tout s’écroule
Les murs tombent, les corps roulent
Lui cherche un destin parmi les dépouilles

Les rescapés chantent des louanges à Dieu
Le remercient d’être en vie
Tout le monde est parti ici
Même soignés, beaucoup partent aujourd’hui
Errent dans les ténèbres des milliers de sans-abris
Des chants de «Gloire à l’éternel»
Hantent les désertes ruelles
Le vent soulève la poussière
Bienvenu réside en enfer

La roue ne tournait plus au moulin

Sortie de ses gongs
La roue gambadait parmi les joncs
Arrêtait sa course balaise
Figée dans la terre glaise

Moulins à eau, moulins à vent
Daudet, Belles Lettres, avant

La meule a cessé de moudre le grain
Les toiles d’araignées luisaient dans chaque recoins
L’étoile du berger illuminait la nuit
Le meunier s’activait avec minutie

Moulins à eau, moulins à vent
Moulins à huile, moulins d'avant

Depuis il a déguerpi le plancher
La minoterie a basculé, cruelle minuterie
La farine éparpillée a moisi
Les blés rongés par la pluie ont nourri les souris

Moulins à eau, moulins à vent
Cervantès, Don Quichotte, avant

Une petite pleine de paradoxes

​C’est une petite pleine de paradoxes, une petite pleine de paradoxes

Qui souffle ses bougies mais ne mange pas de gâteau

Qui ne vient pas le jour j au galant rendez vous

Qui joue avec sa vie au guidon de sa moto

Qui Mary à tout prix et déballe ses atouts

C’est une petite pleine de paradoxes, une petite pleine de paradoxes

Qui mange des sushi mais ne supporte pas le poisson

Qui frise en bigoudi et boucle en pantalon

Qui raffole des fraises mais n’aime pas les fruits

Qui éblouit de ses yeux de braise et fait stopper la pluie

C’est une petite pleine de paradoxes, une petite pleine de paradoxes

Un look Punky Brewster et Fifi Brindacier

J’imagine qu’elle passe des heures à customiser ses souliers

Elle arbore un grand sourire rieur

Même si son cœur gros pleure à l’intérieur

C’est une petite pleine de paradoxes, une petite pleine de paradoxes

De sa Galice natale elle possède toutes les vertus

La rage, la foi, la ferveur sans oublier la retenue

Bercée au son de la cornemuse, nourrie à l’hydromel

Céleste celte muse… fille des astres, qu’elle est belle !
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